Le Grimoire de Cheron

Fasciné depuis toujours par l’image, la photographie – dont la magie de l’Argentique -, les difficultés de prises de vue et de développement qu’offrent la diapositive, Pascal Cheron nous propose une approche presque alchimique de la photographie.

Modèle : Lisa1

Dans son univers onirique, les créations prennent autant leur source dans la foi chrétienne que dans la mythologie païenne.

Modèle : Léa1

D’abord séduit par la dimension technique de la photographie, Pascal Cheron s’est lancé dans le domaine armé d’un fidèle Pentax K-1000. Dès 1982, il s’initie à la photographie en Noir et Blanc puis à la diapositive au sein d’un labo – photo avec des collègues. Sensibilisé à la dimension artistique de la photographie par son entourage, il achète un Ricoh XRX en 1987, développe lui -même ses diapositives et les tire sur papier cibachrome.

Modèle : Clarisse2

Dans les années qui suivent, il s’équipe d’un reflex numérique CANON 40 D et de multiples boitiers. Privilégiant le fichier RAW pour les développements numériques, l’audace et l’expérimentation l’entrainent vers des rendus rétro – futuristes ou même des portraits animés ( en format GIF ou APNG) en excluant les images cinemahgraphes issues de vidéos.

Modèle : Estelle2

Notez la distinction technique suivante ;
un cinémagraphe est une image gif dont une toute petite partie est animée tandis que le précinéma est une petite vidéo ou un gif animé de 16 images par seconde. Mais ce n’est pas une vidéo, c’est une série de photos prises assez rapidement qui s’enchainent pour donner l’illusion du mouvement :
https://www.instagram.com/p/CER7VhHCv4Q/

Modèle : Lisa1

Son expérience s’enrichit de macro et d’astrophotographie à mesure qu’il se détache des règles, des méthodes, pour graviter vers la nébuleuse de la photographie plasticienne.

Modèle : Lisa1

Par des images simples mais conscientes, il fait resurgir le réel de derrière les bois et les fourrées ; sa vision tente de réenchanter un monde constamment sécularisé.

Modèle : Aurore6

Par-delà les morsures du réels, la cruauté de la nature et la dureté des éléments, Pascal ravive le songe et compose un véritable Grimoire.

Modèle : Léa1

Pour une approche thématique de la photographie, Pascal Cheron propose des tenues et des accessoires en prévoyant une histoire pour chacun de ses personnages.

Modèle : Léa2

Ce dressing enchanté tient autant compte du mouvement des marées que du tournoiement des astres.

Modèle : Léa2

Aux shooting de l’imaginaire proposés par Pascal s’opposent également des portraits thématiques plus « posés » et sans narration. Dans cet autre registre, celui de photos plus anciennes et plus neutres, les modèles sont invitées proposer leur tenues et à poser dans le cadre d’un shooting entre amis.

Modèle : Sarah3

Plus qu’un conte ou un rêve, la photographie de Pascal Cheron est un questionnement qui semble né d’un constat effarant : l’homme a beau remonter la chaîne causale et logique des événements, rationaliser plus que de raison, tout son univers demeure une prophétie auto-realisatrice.

Modèle : Lea1

De là les pièges exquis et les farces de lutin que l’outre monde semble nous faire sans cesse.

Modèle : Karen3

Comme une réponse à l’impalpable, un défi lancé au temps qui passe, Pascal Cheron ouvre des boîtes à outils magiques qui permettent de figer, de remonter le temps, parfois même de lire l’avenir.

Modèle : Lisa1

Fées guerrières, bonnes sorcières ou prêtresses aux attributs de nymphes, ces « guidesses » nous invitent à une chasse au trésors philosophale où la présence – la quintessence – importe plus que le soubresaut des événements.

Modèle : Cheyenne1

Surplombant les primordiales colines, loin du sempiternel mouvement des saisons, ses modèles deviennent comme le centre inamovible de la roue temporelle.

Modèle : Margaux 2

D’où le soin accordé à la composition, au centrage, ainsi qu’un goût affirmé pour la légende inachevée – qui se révèle par un refus de l’emploi du trépied, comme on érigerait un culte sans dogme, une statue de lumière.

Modèle : Lisa1

La sphère du temps tourne sans cesse dans l’œuvre du photographe, les heures semblent y embrasser chaque signe du zodiac, et toutes les particules.

Modèle : Lisa1

On le voit à la péréquation qu’il opère entre les robes et les saisons, les outils et la végétation, les couleurs et les poses, les regards et la roche.

Modèle : Claire3

Pour découvrir cette antre virtuelle mais interactive, à l’image des FPS de notre enfance, rendez – vous sur les plateformes suivantes :

http://lesshootingsdelimaginaire.com

https://www.youtube.com/channel/UCSpyBcSOXc1vt-jc1zv8fZQ/playlists

https://www.facebook.com/Lesshootingsdelimaginaire

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